« C’est une créature poétique, émergente, juste sortie des flots apocalyptiques de l’océan primitif, et probablement d’essence divine . »

Prima Belladonna. JG Ballard

CYRACYLIDES

Mise en espace : Julie Senegas

Interprétation : Love Freaks Attack (Fabrice Cattalano)

Création sonore : Romain Preto, Fabrice Cattalano

Création lumière, et vidéo : Gérald Groult

Ingénieur du son : Romain Preto

Régie générale et  plateau : Gérald Groult

Dispositif scénographique : Gérald Groult, Fabrice Cattalano, Julie Senegas

Fabrication masques et éléments de décors 3D : Love Freaks Attack

Fabrication éléments de décors en Origami : Julie Senegas

Production : RhizomLove Freaks Attack

Chargée de Production : Iris Munos

Photographies : Michel Cavalca © et Iris Munos ©

Partenariat : SPV – Société protectrice des végétaux

La compagnie Rhizom et Love Freaks Attack travaillent sur un projet scénique alliant dispositif scénographique interactif et création sonore . Inspiré de la nouvelle Prima Belladonna de JG Ballard,

Un laboratoire de recherche qui intègre le végétal dans un processus créatif , en tentant d’engager une discussion entre l’organique et le numérique.

Prochainement :

6 DEC 24 au LISSIACO (Lissieu)

Sorties de résidences

3 et 4 MAI 24  au festival EXALT (Lyon)

2 FEV 24  à la Friche Lamartine (Lyon)

23 NOV 24 à l’Assemblée Fabrique Artistique (Lyon)

25 FEV 23 au 46  (Lyon)

 

 

Comment traiter le rapprochement nécessaire entre l’humain et le végétal sur scène ? Comment donner corps à un nouveau type de forme artistique qui convoque une expérience sensible et révélatrice ?

Car implicitement, notre aspiration est de raconter l’histoire de la rencontre nécessaire et vitale entre l’être humain et le végétal.

Le désir de retranscrire sur scène cette quête de symbiose nous a d’abord été révélé par la lecture de la nouvelle de science-fiction de James G. Ballard,

Prima Belladonna, du recueil Vermilllon Sands. (Ed.Opta, 1975).

Une créature surréaliste appelée Jane Cyracylides tente de donner un récital de chant avec des plantes atonales. Une osmose sonore entre les espèces se crée. Un dialogue est possible, un échange musical et organique prend vie.

Note d’intention

La question de la symbiose inter-espèce, du dialogue et du rapprochement entre les êtres vivants n’est plus en marge.
C’est le symptôme de notre époque.
Philosophes, universitaires, artistes, écrivains, neurobiologistes, scientifiques, beaucoup commencent à se faire entendre sur une nouvelle vision de vie possible. Une vie inclusive entre tous les êtres vivants .

Le monde des plantes est capable de nous entraîner vers d’autres formes d’existence, de relation à l’environnement, de perception, de nous faire aller plus loin dans la réflexion sur un autre que nous-mêmes.
Ce qui est fascinant avec le végétal, c’est que c’est aussi un observatoire du monde, car il en est la substance.
Emanuele Coccia, dans La Vie des plantes, souligne d’ailleurs que le monde est d’abord « un fait végétal » avant d’être un « fait animal ».
Le tournant écologique des scènes contemporaines correspond à une volonté que nous partageons, de
désanthropologiser la scène.
Elle devient un lieu de relations inter-espèces, qui met en évidence la co-présence de matières.
Car, en filigrane, notre aspiration est de raconter la rencontre nécessaire et vitale entre l’être humain et le
végétal par un langage commun, la composition musicale.
Le désir de retranscrire sur scène cette quête de symbiose nous a d’abord été révélée par la lecture de la nouvelle de science-fiction de James Graham Ballard, Prima Belladonna, du recueil Vermillon Sands (edition
Opta, 1975, nouvelle édition augmentée, Tristam, 2013) Une créature surréaliste appelée Jane Cyracylides tente de donner un récital de chant avec des plantes atonales. Une osmose sonore entre les espèces se crée.
Un dialogue possible, un échange musical et organique prend vie.
Les créations de Rhizom ont toujours convoqué d’autres artistes, des unions entre différentes techniques, différentes visions, partager des instants poétiques, interroger l’humain. L’idée de co-créer Cyracylides avec le compositeur et performer Love Freaks Attack (Fabrice Cattalano) nous a tout de suite paru pertinente. Les créations de masques 3D de ses personnages, et son travail de compositeur sonore apportent une esthétique forte, surréaliste et très poétique. Nous en sommes aux prémices de la création.
En résidence de recherche et d’expérimentation aux ateliers Au46 à Lyon depuis février 2023, nous réalisons qu’il s’agit d’écrire autrement.

Ici, la composition musicale et la dramaturgie évoluent au fil des répétitions pendant lesquelles un travail collaboratif est mené entre les artistes, sous forme de laboratoire avant une réécriture plus précise.
Ce projet artistique dont nous posons les jalons n’est pas une création qui raconte la matière, mais qui considère et utilise la matière comme matrice de création.

Processus de création.

Grace au procédé de sonorisation Bio data qui mesure les fluctuations de micro courants se produisant à la surface de la feuille d’une plante, cet appareil génère des notes MIDI lorsqu’un changement de conductivité est détecté, permettant ainsi d’écouter les processus biologiques invisibles se produisant dans les plantes.

Notre scénographie immersive est constituée de vidéo projection et de multiples moniteurs VGA .Cette installation visuelle interactive est générée par le biais du code informatique ,nous permettant ainsi de synchroniser l’image et le son. Une autre partie de notre recherche utilise des diffuseurs d’odeurs synchronisés augmentant les perceptions sensorielles des spectateurs.

Photos de nos expérimentations

COPRODUCTIONS

RHIZOM

LOVE FREAKS ATTACK

ASSEMBLEE FABRIQUE ARTISTIQUE

AU 46

LISSIACO